Notre association ANIMAUX ASSISTANCE EUROPE,
SPA Pays-Basque Adour, traite une bonne centaine de dossiers de
maltraitance par an et ce, depuis une bonne décennie.
Notre service enquête ne chôme pas car la
zone géographique est assez étendue.
A certaines périodes de
l’année, nous recevons plusieurs appels ou courriers par semaine.
Après une enquête de voisinage, nous traitons
les affaires par ordre d’urgence.
A chaque ouverture de dossier, une enquêtrice
se déplace, rencontre chaque partie, constate la gravité ou pas des
faits et une plainte est déposée quand la maltraitance est avérée.
Nous écartons les conflits de voisinage, ce
n’est pas de notre ressort.
Sur de simples négligences ou
ignorances, nous travaillons en intelligence avec les propriétaires
et cela se passe en général très bien.
Les gens qui aiment leur animal savent que nous
sommes là pour les aider et pour trouver des solutions.
Notre seule
préoccupation, l’intérêt de l’animal.
Nous traitons une grande partie de nos dossiers
avec la police nationale de Bayonne.
Des gens formidables, férus en
loi sur les animaux et très à l’écoute. Ils savent que si nous
allons au bout des procédures, c’est que le doute n’est plus
permis et qu’un animal est en grande souffrance.
D’ailleurs, tous nos dossiers aboutissent,
sauf ce mardi 12 décembre où un dossier concernant un Beauceron
appelé HADES a été classé sans suite.
Cette décision est incompréhensible au vu du
nombre de témoignages concordants édifiants.
Donc aujourd’hui, notre SPA locale CONTESTE
LA DECISION DU TRIBUNAL CORRECTIONNEL.
Que s’est-il
passé pour qu’une telle décision soit prise ?
Nous sommes en
droit de connaitre la vérité.
D’une part, nous sommes surpris par
la rapidité de cette décision (Plainte déposée le 5 octobre
dernier, d’ordinaire, il faut attendre au minima 6 mois jusqu’à
plus de 2 ans pour obtenir un jugement.
Nous n’avons pas été conviés
à l’audience, nous avons appris le jugement par le gendarme qui a
enregistré les auditions. Ce dernier a insisté pour qu’un salarié
saute son heure de repas afin que le chien soit rendu au plus vite à
son bourreau.
Attitude qui a déconcerté et choqué l’équipe des
soigneurs, de la présidente et des bénévoles présents.
Triste
journée !
HADES avait repris du poids, il
reprenait confiance dans l’être humain.
Et l’animal a été enfin
reconnu comme un être sensible ? Pas par tout le monde.
HADES appartient à un couple
résidant dans les Landes (Pays de Seignanx).
ET bien évidemment comme à
chaque dossier de maltraitance, le couple est dans le déni absolu
mais n’est-ce pas le comportement normal de tout tortionnaire.
Quand ils sont démasqués, ils n’assument pas leurs actes.
A vous de juger !
Pour vous, aimer son chien c’est
lui infliger des décharges électriques à longueur de journée,
c’est l’enfermer toute la journée dans une niche sanglée dont
la porte est maintenue par des parpaings et dans laquelle à la
première visite, il ne pouvait ni s’asseoir, ni se mettre debout,
nageant dans ses excréments.
Un box doit faire au minimum 5
mètres² alors imaginez ce qu’à endurer ce pauvre chien pendant
des heures.
Par amour, c’est le frapper si
durement que le voisinage entendait les hurlements du pauvre animal
qui partait se réfugier derrière la maison, en boitant.
C’est
bien connu ‘’qui aime bien, châtie bien’’, c’est fou ce
que ce chien est aimé.
Notre association va poursuivre sa
mission dans la légalité et dans l’information. Ce n’est pas
parce que le dossier a été classé sans suite que nous allons
abandonner HADES.
Parce que les témoignages sont
fiables et que nous n’avons aucun doute sur la maltraitance qu’a
subi HADES, nous allons mettre en place un suivi et faire signer une
pétition.
La Présidente
Joëlle TURCAT
Pour apporter votre soutien ou une information supplémentaire à ce dossier:
ANIMAUX ASSISTANCE EUROPE
62 chemin Loustaounaou
64100 Bayonne
05 59 55 25 90
Ou utiliser notre formulaire de contact sur ce site